Un coup de poker? Pas vraiment. «Je ne suis pas amateur de poker: la chance y joue un rôle trop important. Non, je préfère les échecs. L’adversaire voit ton jeu, et c’est à toi de le surprendre avec ta façon de manier les pions.» Echec et mat. Murat Yakin a gagné plus qu’il n’a risqué, samedi à Cologne. La victoire si importante (3-1) acquise face à la Hongrie porte sa patte, avec un coaching triplement gagnant.

Première décision forte: aligner Michel Aebischer d’entrée. Le Singinois, auteur d’une saison remarquable à Bologne, a évolué sur le flanc gauche, en piston, dans un rôle aussi défensif qu’offensif qu’il n’avait encore jamais connu en équipe de Suisse.

«Je me savais capable d’évoluer à ce poste, je connais mes qualités»
Michel Aebischer

«J’ai toujours affirmé prioriser les gars en forme. Michel en fait clairement partie, note le sélectionneur. La manière dont il s’est impliqué aujourd’hui (samedi, nd