Les jeunesses rongent leur frein
Après une année quasiment blanche, les sociétés de jeunesse essaient de garder leur motivation
Lise-Marie Piller
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Sociétés locales » «Cela fait bizarre de se dire qu’on est dans une jeunesse et qu’on n’a encore fait aucune activité.» Yann Livache se réjouissait d’entrer dans la Jeunesse de Charmey en novembre 2019. Le jeune de 16 ans était alors loin de se douter qu’un virus saborderait tous les événements prévus. A ce jour, ses seuls faits d’armes sont d’avoir participé à quelques assemblées et à la confection de décorations et jeux pour les Rencontres des jeunesses gruériennes, qui ont été reportées. «L’intégration, c’est compliqué. Je n’ai eu que quelques contacts avec les autres membres depuis une année», déplore le jeune, se disant plus déçu que frustré.
La pandémie de Covid-19 mène la vie dure aux sociét