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Le bois de nos forêts pas assez utilisé

Les professionnels de la sylviculture lancent un appel à l’aide. Nos forêts vont mal

Sur le territoire de Forêts-Sarine, le volume de grumes disponibles par année pour la production de chaleur est de 21 000 m3. Pour l’heure, seulement la moitié est valorisée en plaquettes pour le chauffage.
Sur le territoire de Forêts-Sarine, le volume de grumes disponibles par année pour la production de chaleur est de 21 000 m3. Pour l’heure, seulement la moitié est valorisée en plaquettes pour le chauffage.
Le bois de nos forêts pas assez utilisé
Le bois de nos forêts pas assez utilisé

Stéphanie Buchs

Publié le 30.03.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Sylviculture » Nos forêts ne sont pas condamnées à subir les conséquences du réchauffement climatique. Elles pourraient devenir des contributrices directes pour atteindre les objectifs du plan climatique grâce au bois-énergie.

A cause du réchauffement climatique, les essences d’arbre les plus fragiles tombent sous les assauts des tempêtes et des sécheresses. C’est le constat qu’ont rappelé les professionnels de la forêt fribourgeoise hier lors d’une conférence de presse organisée par Forêts-Sarine. «La forêt a besoin de notre aide», a lancé Nicolas Lauper, président de la corporation. «Nous devons valoriser le bois, lui créer des débouchés, autant dans la construction que dans le bois de chauffe.» Ce serait aussi une manière de régénérer la forêt.

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