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«Aujourd’hui, je coûte trop cher»

Inscrit à l’aide sociale, Stephan Robatel retrace son parcours et partage son dépit à l’heure Covid

Stephan Robatel se dit «désabusé, mais résilient». © Charly Rappo
Stephan Robatel se dit «désabusé, mais résilient». © Charly Rappo

Charles Grandjean

Publié le 11.03.2021

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Portrait » «Avant le Covid, je bougeais plus, j’allais vers les gens. J’avais un tissu social. Mais là…» Les rideaux tirés tamisent la lumière du jour. Assis sur le canapé du salon de son deux-pièces à Gumefens, Stephan Robatel parle de son sort. «Je ne joue pas les Calimeros, car je ne suis pas le seul dans cette situation. Mais on ne vit pas avec 2000 francs, s’insurge-t-il. Je ne demande pas plus, mais que les tarifs soient mis à jour.» Il se sent dans une impasse, condamné, sans perspectives d’insertion.

Ce chômeur de 53 ans nous présente les justificatifs. Une indemnité de chômage mensuelle nette de 969,10 francs selon son décompte de janvier, complétée par un salaire net de 321,40 francs pour son travail de surveillance à la déchetterie communale et un revenu net de 205,95 francs pour la

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