Le succès de l’équipe de Suisse (1-0), obtenu mardi soir sur le terrain de Dublin, a des allures de délivrance. Après cinq matches sans victoire, gagner semblait impératif, pour le moral, pour la confiance aussi. «C’était une bonne soirée pour nous», lâchait, tout sourire, Xherdan Shaqiri au sortir du terrain, au micro de la RTS. Auteur de l’ouverture du score à la 23e sur un coup franc dont lui seul, dans cette équipe, a le secret, le Bâlois a prouvé en quoi il avait encore l’étoffe d’un titulaire. Du moins, en quoi il restait indispensable à la sélection de Murat Yakin.

Indispensable? Clairement. Il semblerait que les coups de pied arrêtés soient l’arme offensive majeure – voire unique – de la Nati. Sans idée à Copenhague, les Helvètes ne se sont pas montrés beaucoup plus créatifs à Dublin, trois jours plus tard, avec une équipe largement remaniée. L’objectif de ce match amical était clair: tester, pour trouver des combinaisons ou une éventuelle alchimie entre les joueurs. L