L’athlète, cet employé comme un autre
Patrick Biolley
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Chronique
Turbin » Il y a de ces métiers qui sont intrinsèquement liés à la notion de passion, du moins dans l’esprit collectif. Imaginez-vous un pâtissier faire des éclairs au moka pendant 50 ans simplement pour gagner sa croûte? Pas vraiment. A l’opposé, on ne demandera jamais à un maçon s’il construit des murs pour son plaisir sur son temps libre. Pour nous, journalistes sportifs, le bon côté est que nous sommes en partie employés à aller voir des matches et écrire quelques lignes dessus, mais j’admets regarder du sport même quand je ne suis pas payé pour le faire, au grand dam de mon entourage. Il serait d’ailleurs impensable qu’un cuisinier touche un défraiement familial lorsqu’il fait des pâtes à la tomate le dimanche à la maison. La passion nous poursuit, ceci même en dehors