«J’ai déposé une demande de subvention en juillet 2023 et je ne suis toujours pas fixé.» Malik Bajrami touchera-t-il un jour la subvention fédérale qui lui est due pour la pose de clôtures de protection? Rien n’est moins sûr, à en croire cet éleveur, dont les 650 moutons paissent aussi paisiblement que possible à Enney, désormais protégés des grands prédateurs par une barrière électrifiée correspondant aux exigences de la Confédération.

«On m’a dit que mes clôtures n’étaient pas conformes et qu’il fallait que je me mette à jour, que j’allais recevoir une aide financière. Le problème, c’est qu’on doit d’abord acheter le matériel avant de pouvoir faire une demande de subvention et sans savoir si on va être remboursé ou non. L’année dernière, j’ai investi plus de 3000 francs, mais on ne m’a pas averti que le fonds de subventionnement était déjà épuisé», explique celui qui est aussi membre du comité de l’Association fribourgeoise d’élevage ovin et caprin (AssOvCap).

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