Exposition » «De quelque direction que l’on parte ou que l’on vienne, l’on arrive tout juste pour être trop tard... à Lausanne, par exemple, où nous ne trouvons plus que la Ficelle, qui nous conduit au Pas-des-Anes (à Ouchy)!» Voilà les paroles d’un ancien conseiller national broyard qui s’énerve du manque de correspondance ferroviaire entre sa région et le chef-lieu vaudois. Il n’est pas en train de rugir face au nouvel horaire CFF. Monsieur Joly a pris la parole le 28 septembre 1879 devant un rassemblement de 1500 à 2000 personnes à Payerne pour demander des horaires convenables, comme l’a rapporté alors le journal Le Démocrate. A cette période, on est d’ailleurs maltraité dans ce coin de la Suisse sans train de première classe. Bref, on se dit que rien n’a changé – et en même temps que tout a c