Au début, Suman Shakya ne voulait pas. Par pudeur peut-être, par crainte, aussi, de voir sa bouille «mal à l’aise» affichée dans un journal ou sur le site internet de celui-ci.

«Cet article, vous auriez dû le faire avec ma mère: sa vie est incroyable, commence-t-il. Elle a suivi des cours de sanskrit à l’Uni, en France. Quand elle a déménagé au Népal, elle a fait tous les efforts possibles pour s’intégrer. Elle a travaillé en tant que guide de trekking pendant plusieurs années, a écrit un livre dans lequel elle dénonce le business de l’Himalaya* avant d’œuvrer pour la Croix-Rouge en tant que coordinatrice chirurgicale pour les femmes brûlées. Il faut savoir que, là-bas, les cas de maltraitance des maris envers leur épouse sont fréquents. Ça peut être de l’acide, de l’eau chaude… Non, vraiment, elle est top, ma mère!»

Suman Shakya, lui, est physiothérapeute. Les joueurs d’Olympic, auprès desquels il est dépêché à l’année, trouvent qu’il est top aussi. Et s’il