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Un Dragon plongé en plein doute

Une nouvelle fois trop inconstant, Gottéron s'incline contre la lanterne rouge Langnau et concède une cinquième défaite en sept rencontres. Diaz avait pourtant égalisé à la 50e, mais Saarijärvi a crucifié Fribourg en prolongation (6e, 1-2).

Christoph Bertschy et David Desharnais se sont heurtés au roc Boltshauser © KEYSTONE
Christoph Bertschy et David Desharnais se sont heurtés au roc Boltshauser © KEYSTONE

Félix Widmer

Publié le 01.10.2022

 

Fribourg-Gottéron nage en plein doute. Les Dragons, qui ont concédé contre Langnau leur cinquième défaite de la saison en sept matchs (1-2ap), pourraient vivre un mois d’octobre compliqué. Impuissants devant un excellent Luca Boltshauser, les protégés de Dubé se sont pris une nouvelle fois les patins dans le tapis contre un adversaire prétendument plus faible.

 

Le match piège par excellence

A la fin du premier tiers, tous les ingrédients du fameux match piège étaient déjà réunis. Un Gottéron pas assez incisif et incapable de marquer, un gardien qui aimante les pucks ou qui est sauvé par la maladresse des attaquants adverses et une équipe de Langnau solide qui croit en ses chances.

L’entame du tiers-médian, une nouvelle fois ratée, n’était pas pour rassurer les fans fribourgeois. Pire encore, à mesure que les attaques fribourgeoises se heurtaient à l’arrière-garde emmentaloise, celles de Langnau devenaient toujours plus dangereuses. A force de prendre confiance, les protégés de Paterlini ont fini par trouver l’ouverture grâce à Saarela (37e, 0-1). Pas forcément mérité, mais pas non plus complétement immérité pour un Dragon qui a tendu sa crosse pour se faire battre.

 

Un bon dernier tiers

Les Dragons ont retrouvé des couleurs dans les vingt dernières minutes, accumulant  les situations dangereuses devant Boltshauser. C’est finalement Raphael Diaz qui a libéré les siens après avoir joliment contourné la cage emmentaloise (50e, 1-1). Las pour les 9009 spectateurs, les Dragons n’ont pas su surfer sur cette égalisation, avant de même toucher le fond en encaissant un deuxième but en infériorité numérique, Desharnais étant puni après… deux secondes de jeu en prolongation (Saarijärvi 63e, 1-2ap). Quand rien ne va…

Difficile, à chaud, de mettre des mots sur cette nouvelle contre-performance. Difficile, aussi, de gagner une rencontre en ne jouant à fond qu’un tiers sur trois. Si beaucoup de personnes se méfiaient de cette équipe de Langnau, ce n’était apparemment pas complètement le cas des Dragons ce soir. Avec comme conséquence une nouvelle défaite, et une crise qui se profile à l’horizon. Les protégés de Dubé ne peuvent s’en vouloir qu’à eux-mêmes. 

 

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