La Liberté

Une condamnation justifiée

Publié le 31.03.2023

Temps de lecture estimé : 1 minute

Monsieur le rédacteur en chef, dans votre éditorial relatif à la condamnation de l’ancien conseiller d’Etat Georges Godel, vous estimez que la sentence infligée à son acolyte, le journaliste Jean-Marc Angéloz, est «inquiétante» (La Liberté du 25 mars).

Ce n’est nullement mon cas. J’approuve sa condamnation, tout autant que je soutiens les journalistes d’investigation ou correspondants de guerre qui œuvrent, au risque de leur vie, dans des zones à haut risque ou pour révéler des malversations financières et autres.

En tant qu’ancien journaliste parlementaire qui a eu une carrière éphémère à Berne pour devenir diplomate, j’atteste volontiers de l’admiration que je porte à cette profession. Elle s’avère fondamentale pour la sauvegarde de notre démocratie et de nos droits fondamentaux.

Les tenants et les aboutissants du secret de fonction constituent le b.a.-ba du métier de journaliste, chez nous tout spécialement. Ses violations ont donné lieu à une jurisprudence étoffée du Tribunal fédéral. Il ne faut pas me raconter que Jean-Marc Angéloz n’en avait pas connaissance.

En incitant un politicien m’as-tu vu à commettre un délit pénal, il a bafoué un des piliers de la profession, ce qui justifie pleinement sa condamnation.

Eric Dardenne, Pont-la-Ville

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