D’habitude, c’est ensemble qu’elles combattent pour la préservation de la nature et des paysages. Pourtant, dans la campagne qui s’ouvre en vue de la votation fédérale du 9 juin sur l’énergie, les organisations environnementales se font face directement sur un projet qui les divise. Elles ont eu l’occasion de lancer les premières escarmouches dans deux conférences de presse distinctes lundi et mardi.

L’affrontement apparaît toutefois déséquilibré. Les grandes ONG environnementales soutiennent en effet fermement le compromis élaboré au parlement. C’est le cas notamment de Pro Natura, du WWF, de Greenpeace, de Birdlife ou d’Aqua Viva.

Dans le camp du non, il y a notamment la Fondation Franz Weber, Helvetia Nostra ou encore Paysage libre Suisse. «Sacrifier notre nature sur l’autel de la production d’énergie et de la protection du climat, c’est une aberration», pour Vera Weber, présidente de la Fondation Franz Weber, «car seule une nature forte peut nous sauve