Chronique: ces délicieux moments ratés
«Il y a une petite part au fond de moi qui aime bien les idées pourries», constate notre chroniqueuse Angélique Eggenschwiler
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin » Cent vingt kilomètres pour boire un jus d’orange. Ça fait cher le kilo d’agrumes. Et lourd le petit-déjeuner sur la balance de votre bilan carbone. Vous aviez parié que le ciel se dégagerait à la mi-journée parce que vous savez, vous, qu’il ne faut pas trop faire confiance aux applications météo. Evidemment, vous avez bien remarqué qu’il pleuvait des cordes au moment de vous engager sur l’autoroute, un petit coup d’essuie-glace et une bonne dose de déni plus tard, vous sirotez un jus de fruit au pied du téléphérique, fermé pour cause d’intempéries: «On ne va quand même pas se laisser impressionner par une petite ondée…»
Cinq minutes plus tard, la petite ondée s’est transformée en déluge de grêle, comme à chaque fois que vous avez promis: «Tu verras, dans cinq minutes c’est fini.» Vous passerez les deux prochaines heures à rafraîchir la page de MétéoSuisse avant de