C’est une course extraordinaire, dans le sens «qui sort de l’ordinaire» du terme, qu’Alanis Siffert a disputée samedi, aux Pays-Bas. Créé en 1983, le Challenge Almere-Amsterdam n’est-il pas le plus ancien triathlon du monde, après l’Ironman d’Hawaï? «C’est quelque chose d’assez mythique», lâche-t-elle, presque incrédule. Extraordinaire, encore, parce qu’il permet des rencontres aussi curieuses qu’inopinées.

«Sur le parcours de vélo, j’ai croisé un cheval sauvage au milieu de la route. Bien sûr, j’ai ralenti. Quand je suis passée à côté de lui, il a commencé à me suivre et, tout d’un coup, cinq autres sont sortis d’un buisson. J’ai commencé à paniquer un peu, ça aurait pu mal finir mais, d’un autre côté, c’était très joli», s’amuse, au bout du fil, la Villaroise qui, pour le premier triathlon longue distance (3,86 km de natation, 180,2 km de vélo et 42,195 km de course à pied) de sa carrière naissante, s’est classée 2e en 8 h 30’16, seulement battue par la Néerlandaise Marlene