Sentier de la guerre à Châtel-St-Denis
Un agriculteur refuse que sa route privée soit ouverte aux randonneurs. La justice exige un permis.
Stéphane Sanchez
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Tribunal cantonal» Baliser des sentiers pédestres sur des routes privées n’est pas anodin: il faut l’accord du propriétaire, qui doit pouvoir contester le tracé. C’est du moins ce qu’a arrêté le Tribunal cantonal le 6 février dernier. Il donne raison à un Châtelois déterminé. En 2019, cet agriculteur n’avait pas hésité à barrer d’une chaîne sa route privée, située sur un itinéraire officiel pour les randonnées en raquettes à neige et considérée comme un chemin pédestre estival balisé.
Avec l’appui de Me Alain Ribordy, l’agriculteur et sa mère (propriétaire des parcelles et de la route d’alpage) ont enchaîné les procédures administratives depuis septembre 2019, du Tribunal cantonal au Tribunal féd&ea