Le Tribunal pénal de la Gruyère se penche sur une affaire de drogue du violeur
Le Tribunal pénal de la Gruyère se penche sur deux cas d’abus sexuels impliquant potentiellement du GHB, difficile à déceler. Mais l’alcool sème le doute.
Stéphane Sanchez
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Pour Mathilde* et Adrienne*, âgées respectivement de 28 et 38 ans à l’époque des faits, la fête gardera le goût du poison. A 20 jours d’écart, en automne 2020, elles ont chacune croisé le chemin de Martial*, un adepte présumé du GHB, la drogue du violeur. Au réveil, le lendemain, l’homme de 26 ans ne leur a laissé qu’une angoisse béante: une absence quasi totale de souvenirs et la certitude d’avoir été abusées sexuellement. Il répondait mercredi, devant le Tribunal pénal de la Gruyère, de viol ou d’acte d’ordre sexuel sur une personne incapable de discernement.
Le traumatisme n’est pas contestable. Au matin, Mathilde se réveille à demi nue, sa culotte et son pantalon retroussé au pied du lit. Elle ignore comment elle est rentrée et porte plainte le jo