A Port Revel, on tient bon la barre
Les pilotes et capitaines du monde entier s’entraînent à la manœuvre sur un lac artificiel
Arnaud Guiguitant
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Navigation » A Port Revel, le vent est aux abonnés absents. Pas un souffle ne vient perturber la surface de ce lac artificiel, creusé il y a plus de cinquante ans au cœur de la forêt domaniale de Chambarran, près de Grenoble (Isère). «C’est une particularité climatique de cet endroit, confie François Mayor, le directeur du site. C’est un trou noir, il n’y a aucun vent, ce qui est parfait pour les exercices que nous réalisons.» Ce lac de cinq hectares sert en effet de lieu d’entraînement aux pilotes et capitaines de navires du monde entier pour se perfectionner à la manœuvre. «Vous avez déjà navigué sur le canal de Suez?, me demande-t-il. Non? Alors, montez, je vous y emmène.»
Dans les années 60, le Laboratoire dauphinois d’hydraulique, spécialisé dans l’étude des ph&eac