La Liberté

Le plaisir masochiste du triathlon

Clem Chuat sortant de l’eau, courant en direction de la zone de change.  © Marathon Photos
Clem Chuat sortant de l’eau, courant en direction de la zone de change.  © Marathon Photos
Publié le 25.07.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

J’ai testé pour vous!

Mélangez 500 mètres de nage, vingt kilomètres de vélo et cinq kilomètres de course. Secouez bien et vous obtenez un triathlon distance short.

Avant même de concourir, le triathlon demande de l’organisation: préparer son sac, sans rien oublier. Une fois ce premier défi relevé, il faut aller récupérer son dossard. Avec le numéro sont fournis bonnet de bain, autocollants pour le vélo et le casque, ainsi que la puce de chronométrage. Une fois le tout mis en place, direction la zone de change. Chaque athlète y a un espace attribué sur lequel il pose ses affaires. Mais il ne faut pas poser son matériel au hasard, un oubli serait fatal.

Chacun son organisation: les casques sont souvent posés sur le dessus – interdiction de toucher son vélo sans protection. Une fois que toutes les affaires sont prêtes, une petite baignade est la bienvenue pour s’habituer à la température de l’eau. Puis, le temps est venu de se diriger vers la zone de départ. La tension monte dans le ventre des athlètes et le coup de pistolet retentit. Tout le monde se jette à l’eau en courant dans la direction de la bouée autour de laquelle il faut aller tourner. Après la nage, c’est la ruée vers les vélos. On arrive à sa place. Vite! on met son casque, ses chaussures, ses lunettes de soleil, et c’est parti pour vingt kilomètres. On pédale, les cyclistes dévalent les pentes à parfois plus de 50 km/h. Puis, on descend de son vélo en essayant de ne pas s’effondrer, avec les genoux qui deviennent peu à peu cotonneux.

Rebelote à la zone de change: poser le vélo, le casque, prendre sa casquette, et c’est reparti pour la course à pied. Les genoux souffrent, les quadriceps aussi, mais on continue, c’est bientôt la fin. La ligne d’arrivée se rapproche. Elle est franchie. C’est terminé. Le cerveau ne demande plus qu’une chose: du repos. Malgré cette fatigue, les endorphines qui se répandent dans le corps font émerger plaisir et satisfaction sur le visage des athlètes. CLEM CHUAT

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