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Des gypaètes épris de techno font danser la capitale

Fondé en 2022, le comité d’organisation du Nocturnus Gypaetus fait vivre la musique électronique au travers de soirées techno.

A droite, Timothée Rochat, membre du comité, mixant lors d’une soirée. © Matthieu Python
A droite, Timothée Rochat, membre du comité, mixant lors d’une soirée. © Matthieu Python

Kimy Dieu

Publié le 18.11.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Coup de cœur » Il y a un an, leur première soirée faisait vibrer les murs du café du Belvédère au son d’une musique électronique particulière: la techno. Nées de la passion de cinq amis pour ce style musical, ces soirées ont vu le jour grâce au collectif qu’ils ont fondé sous le nom du Nocturnus Gypaetus. «Le but était d’élargir la scène musicale fribourgeoise, en présentant des artistes de techno, mais également de développer la vie nocturne de la ville», explique Matthieu Python, 22 ans, membre du comité d’organisation.

Avec une touche d’originalité, les soirées suivent différents thèmes. «Nous avons fait une édition jungle, puis pink, laquelle fut suivie d’une édition océan. On essaie toujours d’apporter un nouveau concept lorsque l’on organise un événement», déclare Matthieu Python. Désireuses de promouvoir le genre musical que représente la techno, les soirées visent aussi à déconstruire les préjugés qui gravitent autour de la musique électronique. «C’est souvent du bruit pour certains, plaisante ce dernier. Et pourtant, on arrive à passer un bon moment derrière ce rythme entraînant.»

Derrière les coulisses de ces soirées se cache également toute une organisation qui reflète une volonté de «faire dans les règles de l’art». «Nous ne sommes pas un festival, et nos événements restent assez méconnus, précise Matthieu Python. Mais étant un collectif créé essentiellement pour des amateurs de techno, on s’efforce d’organiser quelque chose de qualité; et cela passe par la diffusion de nos événements sur les réseaux sociaux, la mise en place d’un budget, la location du matériel et de la salle, l’hébergement des artistes, ou encore la présence d’agents de sécurité, qui demandent un certain coût.» Malgré tout, le Nocturnus Gypaetus demeurant une association à but non lucratif, seul l’argent récolté à travers la vente des billets constitue sa source de financement.

Si les «soirées du gypaète» se font encore timides dans la vie nocturne fribourgeoise, elles comptent bien continuer à faire vivre la techno entre les murs du café du Belvédère le temps d’un soir.

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