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«J’ai une vie un peu kitsch»

Professeure à Fribourg, Sabine Haupt lutte depuis deux ans pour évacuer des écrivains d’Afghanistan

Grâce à la ténacité de Sabine Haupt, 56 Afghans ont pu échapper à la répression des talibans. © Photo: STEMUTZ.COM
Grâce à la ténacité de Sabine Haupt, 56 Afghans ont pu échapper à la répression des talibans. © Photo: STEMUTZ.COM

Angélique Eggenschwiler

Publié le 20.08.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Portrait » Tout a commencé par un e-mail. Activiste des droits humains, le journaliste Atiq Arvand sollicite, parmi d’autres associations d’écrivains, le centre PEN suisse alémanique pour les aider, sa compagne et lui, à quitter l’Afghanistan. Nous sommes le 7 juin 2021, deux mois avant la chute de Kaboul. Quelques semaines plus tard, le couple se rend à l’ambassade suisse d’Islamabad armé d’une invitation officielle de l’Université de Fribourg. A la manœuvre, Sabine Haupt, alors membre du comité du PEN, qui l’invite à un congrès académique. Une idée ingénieuse soldée par un premier refus du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) qui pliera finalement après des dizaines de coups de fil et autant de nuits blanches. Et ce n’est que le début.

Le début d’un combat de lon

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