Critique Murten Classics: Passionnante traversée du baroque à Beethoven
Elisabeth Haas
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L’effectif idéal pour Beethoven: pas trop important pour rester vif, précis, réactif, surtout dans le cadre d’un concert en plein air, mais assez important tout de même pour créer une densité sonore qui porte dans les tutti. La Beethoven Philharmonie s’est produite à 46 musiciens samedi soir dans la cour du château de Morat. En point d’orgue, sous la direction de Thomas Rösner, la Septième Symphonie jouait les grands écarts dynamiques avec un panache et une assurance à défier les oiseaux qui ont salué le public au crépuscule.
On comprend mieux le caractère révolutionnaire de la musique de Beethoven quand on peut entendre, en première partie, d’où il vient et quelle tradition il balaie de son génie du motif. Les Murten Classics proposaient une traversée passionnante des époques, du baroque de H&au