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La politique, oui, mais en catimini

Forum FribourgAmbiances contrastées entre la salle où s’égrènent les résultats des élections dans une ambiance tendue et les stands de la foire, à l’atmosphère décontractée. Les visiteurs étaient peu nombreux à oser franchir le seuil.

Ambiance de fête à la Foire de Fribourg. Dans l’espace électoral, la tension est palpable. Au centre, le conseiller national PS Jean-François Steiert et le sénateur PDC Urs Schwaller, qui ne se représente pas.
Ambiance de fête à la Foire de Fribourg. Dans l’espace électoral, la tension est palpable. Au centre, le conseiller national PS Jean-François Steiert et le sénateur PDC Urs Schwaller, qui ne se représente pas.
La déception se lit notamment sur le visage du candidat malheureux Pierre Mauron.
La déception se lit notamment sur le visage du candidat malheureux Pierre Mauron.
Dans l’espace électoral, la tension est palpable. Le conseiller national PS Jean-François Steiert et le sénateur PDC Urs Schwaller, qui ne se représente pas.
Dans l’espace électoral, la tension est palpable. Le conseiller national PS Jean-François Steiert et le sénateur PDC Urs Schwaller, qui ne se représente pas.
Les divers partis scrutent les derniers verdicts en ligne. © Freiburger Nachrichten
Les divers partis scrutent les derniers verdicts en ligne. © Freiburger Nachrichten
Moins de sourires du côté des socialistes.
Moins de sourires du côté des socialistes.
Ambiance de fête à la Foire de Fribourg.
Ambiance de fête à la Foire de Fribourg.
Moins de sourires du côté des socialistes.
Moins de sourires du côté des socialistes.

Photos Corinne Aeberhard, Vincent Murith

Publié le 19.10.2015

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Texte Nicole Rüttimann

Il est un peu plus de 17 h dans la salle de Forum Fribourg à l’étage où sont réunis les candidats au Conseil national et au Conseil des Etats ainsi que les médias. Les conversations glissent de l’éclat de rire au chuchotement, tandis que les sourires se crispent. Une légère odeur de sueur émane de la nuée de complets-cravates et vestons stricts qui slaloment entre micros et caméras. Les regards scrutent à la dérobée l’écran où s’égrènent les chiffres, puis se figent. Il est 18 h. «Voilà, c’est plié», lâche un candidat du Parti socialiste, dépité. Tandis que derrière lui, un «yess!» discret se fait entendre, suivi d’une tape sur l’épaule. Si tous les résultats ne sont pas enc

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