Dans le canton de Vaud, c’est la consternation. Malgré une forte mobilisation politique et syndicale, la verrerie de Saint-Prex fermera ses portes à la fin août. Quelque 180 postes seront supprimés. «Nous ne prenons pas cette décision à la légère. Même avec des investissements de plusieurs millions, les perspectives d’avenir restent négatives», regrette Claude Cornaz, président du conseil d’administration de Vetropack qui possède l’usine plus que centenaire. Et de faire valoir des coûts de production trop élevés en Suisse pour rester compétitif sur le marché européen.

Directeur de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, Philippe Miauton fait part de sa déception: «Cette fermeture est d’autant plus malheureuse, au moment où le politique parle de réindustrialisation en Suisse et dans le canton de Vaud.»

«Il faut réfléchir à la fiscalité, aux charges salariales ou encore à l’aménagement du territoire»
Phil