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Cours de religions: Faut-il renvoyer Dieu des bancs d’école fribourgeois?

Alors que le Conseil d’Etat fribourgeois – interpellé par une motion – réfléchit au bien-fondé de conserver l’enseignement confessionnel dans l’horaire hebdomadaire, différents spécialistes s’expriment sur le rôle et l’importance de cet enseignement.

«Un enseignement confessionnel permet de réfléchir de manière critique sur ses propres racines et son identité», estime le professeur d’éthique interreligieuse Hansjörg Schmid. © Alain Wicht
«Un enseignement confessionnel permet de réfléchir de manière critique sur ses propres racines et son identité», estime le professeur d’éthique interreligieuse Hansjörg Schmid. © Alain Wicht

Anne-Sylvie Sprenger, Protestinfo

Publié le 26.04.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Mercredi 1er mai, Sylvie Bonvin-Sansonnens, conseillère d’Etat fribourgeoise en charge de l’Instruction publique, recevra les représentants des Eglises catholique et réformée du canton (EERF). Sur la table, la question de l’enseignement religieux confessionnel dans le cadre de l’école obligatoire. Une réflexion qui fait suite à une motion déposée au Grand Conseil, dans le but de sortir cette heure d’enseignement (de laquelle les élèves peuvent être dispensés par leurs parents) de l’horaire hebdomadaire.

Si le cours d’«éthique et cultures religieuses» n’est aucunement remis en question, il ne saurait remplacer, aux yeux des spécialistes du champ religieux, les apports propres à un enseignement confessionnel. «Un cours d’éthique ou d’histoire des religions reste au niveau des connaissances intellectuelles», formule Frédérique Seidel, conseillère spéciale pour les droits de l’enfant auprès du Conseil œcuménique des Eglises (COE). Il laisserait ainsi de côté «l’invitation à découv

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