Davos boucle ses portes sur un bilan positif. Réunir le gratin de la politique et du commerce mondial et parler de sujets importants pour l’avenir de la planète, c’est primordial. Toutes les personnes qui ont œuvré pour cette rencontre sont à remercier. Les transports, la subsistance, les communications, les agendas et la sécurité: voici quelques thèmes, non exhaustifs, que l’organisateur doit traiter. Davos sert à ce que l’on se parle et que l’on s’écoute au niveau mondial et c’est déjà une réussite en soi.

Au niveau local, nous devons progresser. La commune de Gletterens vit des moments difficiles où deux camps rivalisent d’idées, mais aucun ne veut accepter celles de l’autre (LL du 19.1, «Un recours a été déposé à Gletterens»). C’est pourtant simple de dire oui, on le fait ensemble et on en tirera les conclusions par étapes. Si l’on monte d’un cran au niveau politique, on constatera qu’il aura fallu quinze ans aux cantons de Fribourg et de Vaud, deux cantons amis pourtant, pour autoriser 25 élèves à suivre leur scolarité dans le canton voisin (LL du 19.1). Quinze ans pour cette décision, alors que quinze heures c’est déjà beaucoup.

Nous nous engluons dans des concepts archaïques où nous considérons encore nos frontières cantonales comme infranchissables. La réflexion doit porter sur la région, les interactions et les connexions à mettre en place, comme le font les entreprises. Tout ça semble compliqué peut-être, mais c’est possible en se parlant.