La situation est catastrophique à Gaza. Il faut arriver à un cessez-le-feu et à la libération des otages le plus vite possible. Mais est-ce vraiment à nous en premier lieu qu’il faut demander de l’aide financière pour l’UNWRA (agence onusienne pour les réfugiés palestiniens)? N’y aurait-il pas une autre source de financement plus logique et directe de collecte d’argent? Alors qu’on nous demande de passer à la caisse, certains hauts dignitaires du Hamas vivent dans l’opulence. Leur fortune se compte en milliards de dollars. Trois dirigeants ont amassé à eux seuls 11 milliards, probablement en partie destinés à leur population.

De plus, on a vu et revu les images du luxe qui les entoure: jets privés, palais à 15 millions, piscines, etc. Ne pourraient-ils pas faire un «petit» geste? Selon Liesa Wölm, de T-Online, Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, a affirmé que l’organisation ne se sentait pas responsable de la vie des habitants de Gaza. A ses yeux, c’est l’ONU qui devrait s’en soucier. Est-ce un élément de réponse quant à la fortune amassée? Et est-ce peut-être une des raisons de la réticence de la Suisse et des autres Etats qui tardent à payer?

Une des plus grandes qualités de notre culture occidentale est notre humanisme. Dès notre enfance, nous avons été éduqués à des valeurs de compassion, de pardon, de respect de la vie et j’en passe. Nos dons à la Chaîne du bonheur en sont le témoignage. Mais souvent les grandes qualités sont aussi les points faibles et il devient alors si facile, pour des entités dont certaines sont à l’opposé de notre vision du monde, de nous manipuler.