La Liberté

Le poids relatif de l’expérience

Catherine Schaller Perret, Vevey

Publié le 11.03.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

L’article sur les «Seniors sur la touche» (22 février) cite le cas de Laura, 58 ans, qui malgré de très nombreuses postulations n’est pas parvenue à décrocher un poste. Elle pensait que cela ne concernait que les personnes peu formées. Eh bien ce n’est pas le cas: elle a trois diplômes universitaires!

C’est bien simple, à partir de 50 ans, personne ou presque ne répond à votre postulation, ni le privé, ni l’Etat. Et quand vous sortez d’une nouvelle formation universitaire afin d’élargir vos possibilités de décrocher un poste, par exemple dans l’enseignement, on vous accorde un premier rendez-vous qui se passe magnifiquement, puis la plupart du temps on vous explique dans un courriel au langage très alambiqué que votre candidature n’est finalement pas retenue, car une personne plus compétente que vous sera engagée.

Dans mon cas, la personne choisie, soi-disant plus expérimentée que moi, sortait de formation et n’avait aucune expérience d’enseignement, alors que moi j’en ai plus de trente! Quand un directeur d’entreprise privée ou publique est engagé, on loue son expérience. Cherchez l’erreur! Le problème est grave et aucun politicien ne s’en occupe à ma connaissance, ni aucune statistique ne mentionne combien de personnes sont dans cette situation.

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