Chaque année, une foule considérable se presse pour assister à la venue de saint Nicolas, un messager originaire de la province d’Antalya, en Turquie. Le message transmis met l’accent sur la bienveillance, le partage, l’ouverture à l’autre et récompense les bonnes actions.

Cette déclaration peut être interprétée comme étant subversive, voire révolutionnaire. En réalité, lorsqu’il est question de protéger les migrants ou de partager la richesse, la foule se retire, laissant la place à une minorité d’individus.

Alors s’agit-il d’un énorme malentendu? La foule n’est-elle venue que pour repartir avec des biscômes et des mandarines? Une expression libératoire qui se prolonge pendant deux heures par an à condition que le message et le messager rentrent rapidement chez eux et ne r&