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Théâtre: Dans les profondeurs de la mémoire: critique de la pièce Le Carpatie

Le titre fait référence au navire qui a porté secours aux naufragés du Titanic. Les représentations courent jusqu’à dimanche à Nuithonie.

Chady Abu-Nijmeh, Philippe Annoni, Délia Krayenbühl, Yann Philipona et Elsa Thebault sont dirigés par la metteuse en scène Sarah Eltschinger. © Nicolas Brodard
Chady Abu-Nijmeh, Philippe Annoni, Délia Krayenbühl, Yann Philipona et Elsa Thebault sont dirigés par la metteuse en scène Sarah Eltschinger. © Nicolas Brodard

Elisabeth Haas

Publié le 25.01.2024

Temps de lecture estimé : 4 minutes

En mer, il faut avoir l’estomac bien accroché: quand le bateau tangue, sur le pont, il arrive qu’on perde pied. Dans la pièce Le Carpatie, à voir encore jusqu’au 28 janvier à Nuithonie, une insécurité guette, une menace plane, le danger est palpable. Au point que les cinq protagonistes ont moins l’air de faire partie d’un équipage que de faire bande à part. Chacun pour soi dans ce repaire inquiétant.

D’autant qu’un diable faustien ne cesse de trouver toutes les occasions de rappeler que la mort rôde, de mettre en exergue la finitude de chaque existence humaine. Les corps sont recroquevillés, les regards hagards, c’est une atmosphère de fin du monde. La scénographie est habillée du faisceau bleuté des spots, qui enveloppent la scène d’une ambiance sous-marine très graphique.

Apesanteur

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