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Critique Nuithonie: en attendant le thé avec Guillaume Prin

Notre journaliste Elisabeth Haas a assisté mardi soir à «Ecoute voir Técolle!», à l’affiche jusqu’au 1er octobre à Nuithonie. 

Le public de Guillaume Prin prend place à l’intérieur d’une remorque, théâtre mobile installé devant Nuithonie. Au piano: Martino Toscanelli. © Charly Rappo
Le public de Guillaume Prin prend place à l’intérieur d’une remorque, théâtre mobile installé devant Nuithonie. Au piano: Martino Toscanelli. © Charly Rappo

Elisabeth Haas

Publié le 21.09.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Villars-sur-Glâne » C’est la forme la plus modeste, la plus primordiale de théâtre: un comédien s’adressant au public, en adoptant un discours à la première personne. Ce mardi soir, dans le petit espace scénique installé dans le camion construit par Guillaume Prin, il ne manquait que quelques tables avec un service à thé et la tisane fumant des tasses pour coller au récit. L’ambiance est tout de même cosy, avec le molleton sur les chaises, les tapis au sol, le piano-bar accueillant de Martino Toscanelli. Ecoute voir Técolle! invite Guillaume Prin.

L’idée proposée par Nuithonie jusqu’au 1er octobre a de quoi réjouir: rendre compte de rencontres faites en période de Covid et partager les souvenirs d’aînés rassemblés au gré de la tournée dans un work in progress. Le comédien mesure le temps passé entre une enfance dans la campagne gruérienne dans l’immédiat après-guerre et la sienne, quelques décennies plus tard… C’était l’époque où l’instit éta

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