«Je hais la musique contemporaine», le nouvel ovni théâtral de Sarah Defrise
La soprano Sarah Defrise mêle humour et airs lyriques dans le solo I hate new music.
Elisabeth Haas
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Nuithonie » La musique contemporaine, une étiquette encore délicate à porter, limite élitiste, quand on est musicien? La soprano belge Sarah Defrise en prend son parti en affichant directement (et ironiquement) la couleur: I hate new music (je hais la musique contemporaine en anglais). A en croire le titre, ce «one-woman-vocal-show», ovni théâtral entre le solo d’humour et la performance lyrique, promet de détonner dans le paysage. Il en faut du cran, c’est-à-dire une présence scénique de comédienne autant qu’une voix solide, pour se lancer a cappella sous les projecteurs.
Samedi, dimanche et mercredi à Nuithonie, Sarah Defrise livrera des anecdotes sur son propre rapport au répertoire du XXe siècle tout en chantant des airs de Luciano Berio, John Cage et Cathy Berberian. Son objectif est de dédramatiser cette musique, en faisant