Après La Camarista en 2018, très remarqué ailleurs mais inédit en Suisse, les premiers instants de Tótem, ce deuxième long-métrage de la réalisatrice mexicaine Lila Avilés provoquent un étrange sentiment… avant de susciter de paradoxales émotions.

Alors qu’il est dès le prologue clairement établi que le film et tous ses protagonistes vont tourner autour d’un personnage en fin de vie et que la mort rôde dans toutes les pièces de cette étonnante maisonnée de Mexico, la réalisatrice résiste et ne semble rien vouloir d’autre que célébrer la vie. Dans son exubérance, dans sa douce folie mais aussi dans sa trivialité.

D’où la présence un peu burlesque d’une séance de chamanisme-charlatanisme douteuse ou, ai