Ma vie de courgette, qui a rassemblé près de 100 000 spectateurs en Suisse et environ un million en France, avait d’emblée eu les honneurs de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. «Une projection à Cannes pour démarrer la sortie d’un film, c’est quelque chose d’assez extraordinaire», explique Claude Barras. Le réalisateur va faire le déplacement à Cannes tandis que la Suisse est l’invitée d’honneur du Marché du film. Claude Barras salue cette reconnaissance du cinéma helvétique, «qui passe par des hauts et des bas parce que l’on est un petit pays, avec un marché morcelé en raison des langues».

«Pour faire un film d’animation en stop motion, si l’on prend en compte les budgets et les publics, on ne peut pas se cantonner à la Suisse», poursuit-il. Sauvages est ainsi une coproduction impliquant trois pays (Suisse, France, Belgique), avec un budget de 12 à 13 millions de francs pour une durée d’une heure trente. Ma vie de Courgette (Suisse, France), plus court, d’environ une heu