Chaque mort sur la route est de trop et il faut saluer les efforts déployés pour prévenir ces tragédies, notamment via diverses campagnes de prévention. Mais la nature humaine est ainsi faite qu’il s’en trouvera toujours quelques-uns pour aller à contre-courant et défier le bon sens. On connaît tous une histoire parlant d’un type fin beurré ayant pris le volant avec 0,5 pour mille par pneu. Celle qui se racontait au siècle dernier dans le Gros-de-Vaud mettait en scène un vrai champion de l’accoutumance éthylique, capable de simuler la sobriété même à l’orée du coma. Stoppé une nuit d’été par un barrage de gendarmes, il espérait passer entre les gouttes en se montrant zélé. Sans attendre l’invitation des agents, il leur avait spontanément tendu son permis. Un «bleu» à l’ancienne, arborant une signature à l’encre véritable. Sauf que le document n’était pas signé. Les choses s’étaient vraiment gâtées pour notre champion lorsqu’il s’était mis à souffler dans le stylo que lui avait oblig