Chronique: Pas très jojo, ces JO de Paris
Marc Aebischer
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Cette fois, on s’était dit qu’on irait. D’abord parce qu’on n’a plus tant de ces Jeux olympiques à vivre, et ensuite car l’événement est à 3 heures de TGV. Mais très vite on se heurte à la réalité de l’offre et de la demande: la vasque olympique a mis le feu aux prix et nous fait des coûts tordus! Le tarif du métro et des restos va doubler, tandis que celui d’une chambre d’hôtel triplera. Férus de basket, on visait un match de quarts de finale. Les billets oscillent entre 650 et 1600 euros; on ne les ajoutera donc pas au panier.
Cette compétition risque de laisser des traces…
Alors on mise sur des disciplines moins onéreuses et l’on démarre une course d’obstacles sur le Net, où les algorithmes jouent avec nos nerfs. On cible le tir à l’arc, mais une flèche sur l’ordi nous indique des billets pour le plongeon, qui finalement tombent à l’eau. On rame pour avoir des places à l’aviron quand soudain le site nous propose de rebondir au trampoline. Ensablés dans nos recherc