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Découverte d'un musée clandestin en hommage à Escobar en Colombie

Pablo Escobar a mené une guerre de terreur contre l'État colombien pour éviter l'extradition vers les États-Unis (archives). © KEYSTONE/AP NY/LUIS BENAVIDES
Pablo Escobar a mené une guerre de terreur contre l'État colombien pour éviter l'extradition vers les États-Unis (archives). © KEYSTONE/AP NY/LUIS BENAVIDES


Publié le 21.10.2023


Le parquet colombien a annoncé vendredi la saisie d'une propriété ayant appartenu à Pablo Escobar, où a été découvert un musée clandestin en hommage à l'ex-baron de la drogue. Le site était rempli d'objets ayant appartenu au célèbre trafiquant de drogue tué en 1993.

La maison en question, saisie à Medellin, "aurait été acquise par Pablo Escobar" avec l'argent obtenu grâce à ses activités de trafiquant de drogue et de chef du cartel de Medellin entre les années 1980 et 1990, a indiqué le parquet dans un communiqué publié vendredi.

La propriété a été "mise au nom d'hommes de paille". Outre de musée clandestin, elle servait de résidence à Roberto de Jesús Escobar, le frère de Pablo Escobar. "Il l'a occupée sans interruption, a réalisé plusieurs améliorations et adaptations et a réussi à la faire enregistrer dans les registres publics au nom d'une femme" qui en est aujourd'hui la propriétaire sur le papier, selon le communiqué.

Photographies, tableaux, figurines

Sur les photographies du musée, publiées par le parquet, on voit notamment une voiture et une moto, exposées derrière une vitrine, des tableaux, des photographies et même une reproduction de Pablo Escobar à échelle humaine, ainsi que des figurines en plastique le représentant.

Le bureau du procureur a évalué la propriété à environ 12 milliards de pesos (2,5 millions de francs).

Pablo Escobar, le baron de la cocaïne qui a mené une guerre de terreur contre l'État colombien pour éviter l'extradition vers les États-Unis, a été tué lors d'une opération de la police en 1993 dans son fief de Medellin.

On lui attribue l'assassinat d'au moins 5000 personnes, dont des civils, des juges, des journalistes, des hommes politiques et des candidats aux élections. Il serait également responsable de centaines d'attentats à la bombe à Medellin, Bogota, Cali et Pereira.

ats, afp

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