Pourquoi si peu de bancs en ville?

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La jeunesse et les personnes dans la force de l’âge ne le remarquent peut-être pas. Il y a peu de bancs publics en ville. Ce n’est qu’en prenant de l’âge ou en étant handicapé pour quelque raison que ce soit que l’on supporte de moins en moins une station debout prolongée, d’où le besoin de s’asseoir un moment. Et c’est à ce moment-là que la rareté de bancs publics devient évidente.

Il y a des bancs aux stations des transports publics munies d’un abri, mais à toutes les autres on attend debout. Souvent les abris ne se trouvent que d’un côté de la chaussée alors que dans l’autre direction il n’y a rien. Si l’on veut s’asseoir à la rue de Romont ou à la rue de Lausanne, il faut soit s’offrir une consommation, soit trouver un rebord de devanture permettant de s’asseoir.

Améliorer cette situation en installant quelques bancs là où la configuration de l’espace le permet et notamment à proximité des arrêts de bus coûterait sans doute moins cher que leur rehaussement nécessaire. Cela reviendrait à élargir considérablement le cercle des personnes qui en seraient reconnaissantes à nos autorités communales.

J’y ai encore pensé l’autre jour en sortant du centre de vaccination à Agy. Là aussi, les personnes à risque ayant reçu le booster attendent le bus assises sur un muret en béton. Or, il y aurait bien la place pour un banc.

Bernard Garnier, Fribourg