La Liberté

Forum/Courrier des lecteurs

Le but, c’est le potentiel d’économies des génériques

Jacques Cotting, Bonnefontaine

Publié le 22.03.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

A la suite de la parution d’une lettre de lecteur, le 11 mars dernier, il m’a paru intéressant de remettre un peu d’ordre dans les différents thèmes abordés. Selon ce lecteur («Tarifs des médicaments: il y a aussi la quote-part»), le problème actuel des médicaments serait dû au fait que leur prix trop bas ne permettrait pas aux pharmaciens de couvrir leurs charges.

En fait, la révision de l’ordonnance sur l’assurance-maladie (OAMal) a pour but d’augmenter le potentiel d’économies des génériques et biosimilaires et d’encourager leur utilisation. Elle n’a pas pour but premier de permettre aux pharmaciens de couvrir leurs charges. Dans le contexte de la pénurie de médicaments et contrairement à l’idée qu’une raison en serait les prix trop bas, il a été constaté en France et en Allemagne que les prix très (trop) bas de certains génériques, antibiotiques et paracétamol par exemple, encouragent les laboratoires pharmaceutiques à en cesser la production.

Pour ce qui touche à la franchise et à la quote-part, il s’agit de deux montants différents couvrant la participation de l’assuré aux coûts des traitements. Pour le premier, il est fixé, par l’assuré, selon les frais de santé estimés pour l’année à venir ainsi que selon les ressources financières à disposition. La quote-part, quant à elle, est fixe et est au maximum de 700 francs par année. Dans des cas particuliers, lorsque des médicaments originaux sont demandés alors qu’il existe des génériques et biosimilaires, une quote-part, plus élevée de 40%, peut être perçue. Le seul but de cette quote-part est d’encourager la demande de génériques et de biosimilaires et non pas de faire profiter les assureurs.

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