Parmelin au Conseil fédéral 17 ans après Delamuraz
Conseil fédéral • Avec Guy Parmelin, le canton de Vaud retrouve un siège au Conseil fédéral après le départ de Jean-Pascal Delamuraz en 1998. Il est le quinzième Vaudois à siéger au Conseil fédéral.
ATS
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L'arc lémanique n'était plus représenté depuis le départ en 2012 de la Genevoise Micheline Calmy-Rey. Le gouvernement actuel compte deux Bernois (Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann), un Fribourgeois (Alain Berset), un Zurichois (Ueli Maurer), un Neuchâtelois (Didier Burkhalter) et une Argovienne (Doris Leuthard).
Le Tessin n'a plus de représentant depuis le départ de Flavio Cotti, qui a siégé de 1987 à 1999. Il faut remonter plus loin dans le temps pour retrouver un Zougois, en la personne de Hans Hürlimann qui a siégé de 1974 à 1982.
Zurichois en masse
La palme du nombre de conseiller fédéraux élus revient à Zurich qui en a additionné 20 depuis 1848, suivi de Vaud (14) et Berne (14), Neuchâtel (9), du Tessin (7), de Soleure et Saint-Gall (6) et de Genève, Lucerne et Argovie (5).
Fribourg et les Grisons ont aligné quatre des leurs au Conseil fédéral. Puis viennent Thurgovie et le Valais (3 chacun), Zoug, Appenzell Rhodes-extérieures et Bâle-Ville (2) et enfin Obwald, Bâle-Campagne, Appenzell Rhodes-intérieures et Glaris (1). Nidwald, Schaffhouse, Uri, Schwyz et le Jura n'ont jamais été représentés au gouvernement.
Trois Romands entre 1999 et 2006
L'élection d'un Romand remet en cause la répartition linguistique qui prévaut depuis l'élection de Doris Leuthard en 2006: deux francophones et cinq alémaniques. Cette constellation s'est imposée six fois depuis 1848.
La présence de trois Romands au Conseil fédéral, qui a prévalu entre 1959 et 1961 puis entre 1999 et 2006, est plutôt inhabituelle. La formule à trois Latins - deux francophones et un italophone - est plus fréquente. Un tel trio a entre autres prévalu de 1986 à 1999.
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