Le décompte très attendu des suffrages de la capitale cantonale tombe à 18 h pile et c’est l’explosion de joie sur le stand de l’UDC à la Foire de Fribourg, qui n’a pas désempli de la journée. «Il ne reste plus que Meyriez et Broc, c’est bon!», s’écrie Gabriel Kolly, vice-président et chef de campagne du parti. Le second siège au Conseil national tant espéré par les démocrates du centre fribourgeois est définitivement acquis. Et l’UDC devient par la même occasion la première force politique du canton.

Cinq minutes plus tard, c’est un Pierre-André Page radieux qui débarque au milieu de ses troupes. Le nouvel élu ne s’était pas montré jusque-là. Il faut dire que ses trois précédentes campagnes s’étaient soldées par de douloureux &eac