Alain Wicht: «Une photo, c’est de l’émotion»
Alain Wicht a embrassé le métier de l’image pour se rapprocher des autres. Confidences d’un photographe qui aime les gens qu’il mitraille
Delphine Francey et Patrick Chuard
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Photojournalisme » Difficile pour Alain de choisir un lieu particulier où il se sent bien. Cet amoureux de la vie apprécie tous les endroits. Il se confie autour d’un café chez Marie-Jeanne, au Restaurant de la Reine Berthe, à Payerne, qui vient de fermer ses portes. Tant de souvenirs affleurent ici. Notamment les moments partagés avec le regretté Zuzu, alias Pierre-André Zurkinden, ancien journaliste à La Liberté. Payerne est aussi la ville où, enfant, Alain venait souvent passer le week-end chez ses grands-parents maternels.
Comment es-tu tombé amoureux de la photo?
Alain Wicht: Au départ, je voulais être cameraman à la Télévision romande. Je regardais souvent Temps présent avec mon père, ce qui m’a donné envie de faire du reportage. Mais pour y arriver, il fallait d’abord être photographe. Quand je l&