Quelle belle initiative que ce «Voyage interreligieux pour la paix» (voir la page Religions du 25 juin dernier)! Toute action pour la paix est louable. Le choix de la Terre sainte (commune aux trois religions monothéistes), est un symbole fort. Prions pour que cette paix devienne réalité.

Rétablir le dialogue, ce dialogue quotidien au niveau local, que j’applaudis. C’est avec la nouvelle génération, en l’éduquant à la découverte réciproque, à l’abandon des préjugés, qu’une solution pacifique et unificatrice va naître.

Après lecture de l’article, une question se pose à moi: pourquoi ne pas avoir programmé une visite à Haïfa, le Centre mondial de la foi baha’ie? Par ignorance ou par peur d’y découvrir la vérité, le chemin vers la paix proposé par Baha’ullah?

En 1890, à Saint-Jean-d’Acre (territoire alors de la Palestine), alors qu’il était prisonnier, il disait au professeur Edward Browne, de Cambridge: «Nous ne désirons que le bien du monde et le bonheur des nations. Cependant on nous suspecte d’être un élément de désordre et de sédition, digne de la captivité et du bannissement… Que toutes les nations deviennent une dans la foi et que tous les hommes soient frères; que les liens d’affection et d’unité entre les enfants des hommes soient fortifiés, que la diversité des religions cesse et que les différences de race soient annulées, quel mal y a-t-il à cela? Cela sera malgré tout; ces luttes stériles, ces guerres ruineuses passeront, et la Paix Suprême viendra. N’est-ce pas ce que le Christ a prédit?»

Chers participants, réservez une escale à Haïfa et Akka pour votre prochaine visite, si vous désirez vraiment la paix.

Jacques Pochon,

Bulle