La Liberté

Un chroniqueur au-dessus du lot

Publié le 30.06.2022

Temps de lecture estimé : 1 minute

«La lecture des articles de Pascal Bertschy me sauve de la déception profonde par rapport à la presse suisse. Ce journaliste est le seul à voir les choses dans toute leur complexité. Sa vision ne se limite pas au constat banal d’une image, mais se base sur une analyse complète.
On remarque qu’il n’utilise pas de clichés propagés par des médias mainstream, acharnés à coller des étiquettes sur les personnes et sur les faits isolés sans se donner la peine d’examiner le contexte. En parlant de Slava Bykov (14.6), il soulève la question de la facilité extrême avec laquelle une grande partie d’entre nous renverse ses propres idoles dès que le vent change de direction.
Nous sommes prêts à crucifier ceux qui étaient vénérés hier parce qu’ils osent avoir une opinion divergente. A ce propos, sur le conflit russo-ukrainien, le méchant est nommé d’avance, nous n’avons pas à chercher l’information censée ébranler la version officielle, ni à envisager des événements précédents, ni à réfléchir à l’enchaînement des causes. Nul besoin de voir toute la mosaïque, il suffit de se concentrer sur un fragment. Génération clip culture, quoi!
Une autre chronique formidable de Pascal Bertschy est celle sur les dinosaures. Vrai de vrai, le problème des minorités de tout genre a anéanti le bon sens. Il ne suffit plus de donner des droits aux minoritaires, mais il faut faire en sorte que leurs droits dépassent ceux de la majorité. C’est le néolibéralisme, mon petit, oublie la démocratie poussiéreuse!
Ils sont mignons, ces dinosaures, mais moi j’entends le bruit des sabots des rhinocéros d’Ionesco. Pas vous?  Karine Perroud, Ménières

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