Pékin s’attire les foudres des parlementaires
A Berne, des élus fédéraux de tous bords dénoncentla surveillance, en Suisse, de Tibétains et de Ouïgours
Philippe Boeglin
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Suisse-Chine » Personne n’est content, pourrait-on résumer. Des parlementaires de tous bords condamnent les agissements de la Chine, qui n’hésite pas à surveiller et intimider en Suisse même des Tibétains et Ouïgours opposés au régime communiste (lire notre édition du 6 avril). Unis dans la réaction, les élus contactés divergent en revanche au moment d’évoquer un possible durcissement de la politique à l’égard de Pékin.
Sur le fond, tous s’accordent. La loi prohibe l’espionnage sur le territoire de la Confédération. «Toutes les personnes établies en Suisse possèdent les mêmes droits fondamentaux, et notamment la liberté d’expression, la protection de la sphère privée et la sécurité», souligne Christine Bulliard-Marbach (le centre, FR), de