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Négociations au plus mal

Jusque dans les partis europhiles, les conseillers fédéraux ont leurs réserves sur l’accord-cadre avec l’Union européenne. Une majorité se dessine pour stopper les discussions

Négociations au plus mal
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Négociations au plus mal

Xavier Lambiel et Philippe Boeglin

Publié le 14.05.2021

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Suisse-UE » L’accord institutionnel n’est pas ressorti grandi de la séance hebdomadaire du Conseil fédéral. Selon nos sources, une majorité s’est esquissée et elle songe à abandonner les négociations avec l’Union européenne (UE). Même une proposition de Viola Amherd, dont nous avons pris connaissance, n’a pas convaincu le collège: la ministre de la Défense avançait l’idée d’une clause de sauvegarde pour la directive sur la citoyenneté, l’une des pommes de discorde. Sans succès.

Pourtant, la veille, le commissaire européen Maros Sefcovic se disait «prêt à examiner des solutions aux problèmes que les Suisses pourraient avoir». L’accord-cadre institutionnel, qui doit coiffer les cinq accords bilatéraux d’accès au marché entre la Suisse et l’Union, reste plus que jamais dans l’impasse. Pour beaucoup, il est même déjà enterré.

Plusieurs blocages

Le 23 avril dernier, le président de la Confédération Guy Parmelin rencontrait la présidente de la Commission européenne Ursula von

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