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Le temps de certains «psys» est limité

La demande en soins psychiques augmente. Tous les traitements à distance ne sont pas remboursés

Avec le coronavirus, les psychothérapies s’effectuent le plus souvent en l’absence du patient, grâce à la vidéo. © Keystone/photo prétexte
Avec le coronavirus, les psychothérapies s’effectuent le plus souvent en l’absence du patient, grâce à la vidéo. © Keystone/photo prétexte

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 18.04.2020

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Télémédecine » Par écran ou téléphone interposé plutôt qu’au cabinet: les soins psychiques à distance se sont multipliés depuis la mi-mars, en raison de la pandémie. Pour les psychiatres, toutes les séances sont remboursées par l’assurance-maladie, sans restriction. En revanche, les psychologues-psychothérapeutes ne peuvent facturer que six heures par semestre, selon une recommandation de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Une décision presque unanimement condamnée, y compris par les psychiatres. Une pétition a été remise à Berne hier.

Le 2 avril dernier, l’OFSP a fixé à 360 minutes par semestre le temps maximal de séances de télémédecine menées par les psychologues-psychothérapeutes travaillant en délégat

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