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Le statut de frontalier affaibli

Le nouvel accord fiscal ratifié par l’Italie pourrait compliquer la vie des recruteurs tessinois

LD’un point de vue fiscal, travailler en Suisse deviendra moins intéressant pour les frontaliers italiens. © Keystone-archives
LD’un point de vue fiscal, travailler en Suisse deviendra moins intéressant pour les frontaliers italiens. © Keystone-archives

Andrée-Marie Dussault, Locarno

Publié le 02.06.2023

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Marché du travail » Rome a ratifié mercredi le nouvel accord d’imposition sur les frontaliers entre l’Italie et la Suisse, après huit ans de négociations. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2024, remplaçant l’accord fiscal datant de 1974. Le texte adopté prévoit que la Confédération retiendra 80% de l’impôt à la source prélevé sur les revenus des nouveaux frontaliers (ceux qui le deviendront pour la première fois dès 2024), qui paieront aussi des impôts en Italie.
Les personnes qui travaillent ou ont travaillé en Suisse entre le 31 décembre 2018 et la date d’entrée en vigueur du texte seront soumises à un régime transitoire. Les «anciens» frontaliers continueront à être imposés exclusivement en Suisse. La Confédération versera une compe

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