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La Suisse devient membre du Conseil de sécurité de l’ONU: à quoi bon?

La Suisse rejoint le Conseil de sécurité de l’ONU pour les deux années à venir. «La Suisse offre un profil très intéressant pour le Conseil», assure Thomas Gürber, chef de la division ONU au Département fédéral des affaires étrangères.

Membre de l’ONU depuis vingt ans, la Suisse siège désormais au Conseil de sécurité de manière provisoire avec neuf autres pays, aux côtés des cinq puissances qui y siègent de façon permanente. © Keystone-archives
Membre de l’ONU depuis vingt ans, la Suisse siège désormais au Conseil de sécurité de manière provisoire avec neuf autres pays, aux côtés des cinq puissances qui y siègent de façon permanente. © Keystone-archives

Guillaume Chillier

Publié le 04.01.2023

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Nations Unies » Depuis mardi 18h, le drapeau suisse flotte à New York. Il flotte au siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU) car le pays est pour deux ans membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. La Suisse y siège désormais aux côtés de neuf autres pays élus provisoirement, ainsi que de la Russie, la Chine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, soit les cinq membres permanents du Conseil disposant du droit de veto. A la table des plus puissants du monde, la Suisse tentera de mettre l’accent sur la construction d’une paix durable, la protection de la population civile ou l’action pour la sécurité climatique.

Mais aussi, Berne dit avoir mis le paquet pour suivre un organisme qui file à toute vitesse, enchaînant les décisions importantes sur la paix ou la sécurité dans le monde. La Suisse a suivi l’

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