L’argent des ambassades
Les représentations doivent publier leurs soutiens privés depuis 2021. Ça fonctionne plus ou moins
Guillaume Chillier
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Sponsoring » Face à lui, un grand tableau. Plein de chiffres et de flèches. Des noms d’entreprises privées et des couleurs. «C’est la vue d’ensemble que nous n’avions pas avant l’affaire du partenariat avorté avec Philip Morris pour l’exposition universelle de Dubai», éclaire Nicolas Bideau, chef de Présence suisse, chargée de l’image de la Suisse à l’étranger.
Cette vue d’ensemble, ce sont (presque) tous les transferts financiers qui vont du secteur privé au secteur public, ou plutôt des sociétés privées aux représentations suisses à l’étranger, ambassades ou consulats, pour la promotion de l’image de la Suisse dans le monde. C’est inédit: pour la première fois, ces montants sont non seulement compilés, mais aussi mis à disposition.