Grâce au coronavirus, les Lucernois savent déjà aérer leurs écoles
Ariane Gigon
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Fond de l’air. » Outre-Sarine
C’est un cadre idyllique: à quelques dizaines de mètres du lac des Quatre-Cantons, de parcs verdoyants et d’un club de voile, les élèves du gymnase Alpenquai de Lucerne vivent sainement. Pense-t-on. Mais voilà leurs classes frappées d’un mal sournois qui oblige toute l’école à prendre une palette de mesures dignes d’une pandémie. Le nom du mal? Non, pas SARS-quelque chose, mais… naphtaline.
Qui l’eût cru? Les fameuses petites boules blanches antimites qui «embaumaient» les armoires de nos grands-parents ne sont pas anodines pour la santé. D’ailleurs, personne n’a pensé à fêter leur bicentenaire. Car cet «hydrocarbure aromatique polycyclique», à base de pétrole et de goudron de houille, a été isolé en 1820. S’il repou